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Les turpitudes d'Alain
3 juin 2019

Les enjeux de Marlène Schiappa

Le Tweet sera effacé. Autre erreur: son annonce prématurée de la légalisation de la PMA pour tous en 2018, alors que rien n’était acté. Ou encore sa récente prise de position après les propos de l’avocat de Jonathann Daval sur «la personnalité écrasante» de la victime de son client. Christophe Castaner, patron de LREM et son voisin du dessus dans l’immeuble du VIe arrondissement où elle occupe un logement de fonction, la recadrera publiquement. Mais le mot regret ne fait pas partie du vocabulaire de Marlène Schiappa. «Il ne faut pas regretter car tout nous apprend des choses», assure-t-elle. Elle consent néanmoins à reconnaître «deux ou trois erreurs de formulation et de communication», et justifie: «Je n’ai pas fait l’Ena, ni Sciences po. Je viens d’un milieu modeste, c’est ce qui fait que j’ai les pieds sur terre.» A ceux qui lui reprochent de trop faire parler d’elle, elle réplique que la communication n’est pas «sale». Que l’égalité femmes-hommes est un combat culturel et que si l’on ne communique pas, on ne fait pas avancer les choses. La secrétaire d'État à la Transition écologique, Brune Poirson, a créé ce week-end une mini-polémique. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, elle dénonçait la double arnaque du Black Friday - ces immenses promotions importées des États-Unis. Une arnaque pour «  la planète  » et le «  porte-monnaie  ». Au « Point », nous aimons beaucoup le débat. Vous trouverez donc ci-dessous une ardente défense de la vision de Brune Poirson ; et dans un autre article, une critique un peu agacée de l'allocution vidéo de la secrétaire d'État, jugée trop maternante. La semaine dernière, la chose n'a pu échapper à personne, c'était Black Friday. Dans les journaux, à la radio, les réclames vantaient les prix cassés sur divers produits, tels l'électroménager ou le textile. Les mots n'ont d'ailleurs plus de sens, puisque Friday, qui signifie vendredi, est en réalité un jour qui en dure trois, vendredi, samedi et dimanche. Et même lundi (le cyber monday ! ) On a même vu des sites, pourtant non commerciaux, afficher sur leur bannière un décompte du temps restant avant la fin de l'opération. Quant au «  Black  », on cherche encore la signification. Benjamin Griveaux commence fort l’année. Depuis le palais de l’Elysée, le porte-parole du gouvernement a voulu dresser une sorte de bilan du mouvement des « gilets jaunes », relayé par BFMTV. Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre a commencé par faire la leçon aux « gilets jaunes ». Pour lui, depuis les annonces du gouvernement, « le mouvement dit des ‘gilets jaunes’, pour ceux qui restent encore mobilisés, est devenu le fait d’agitateurs qui veulent l’insurrection, et au fond renverser le gouvernement ». Mais le porte-parole du gouvernement a quand même tenu à mettre le doigt sur trois reproches qu’adressent « nos concitoyens » au gouvernement. Des déclarations qui n’empêcheront pas l’Acte VIII du mouvement des « gilets jaunes » de se dérouler sur tout le territoire. A Paris, un rassemblement déclaré devrait avoir lieu place de l’Hôtel de Ville avec une allocution « en réponse aux vœux du président », d’après Le Parisien. Allocution dont le texte a déjà été publié sur Twitter, par Priscillia Ludosky, autre figure du mouvement. Une marche devrait ensuite permettre aux manifestants de rejoindre l’Assemblée nationale. Sur Facebook, une dizaine d’autres évènements visent la capitale, dont un sur les Champs-Elysées, ou un autre pour « continuer de faire le siège des médias ». D’autres manifestations sont évidemment prévues en province, notamment à Rouen, Toulouse, ou encore Bordeaux. Allez-vous modifier les règles de la carte scolaire? La carte scolaire ne devrait pas être le psychodrame qu’elle est depuis plusieurs années. Nous devons aboutir à un système plus fin et plus raisonnable, notamment en milieu rural où l’Education nationale travaille avec les départements à maintenir les établissements malgré la forte baisse démographique. Les taux d’encadrement y sont supérieurs par rapport à la moyenne nationale : 14 élèves par classe dans le Cantal, 15 en Vendée, 16 en Lozère, par exemple. Il faut néanmoins veiller à ce que les écoles rurales soient attractives pour contribuer au rebond démographique indispensable. Nous avons en effet une stratégie volontariste pour le monde rural. Et pour les zones urbaines? La mixité sociale est un enjeu majeur. On peut y contribuer par la carte scolaire. Mais le levier principal est de rendre les établissements attractifs. Rétablir les classes bilangues ou les langues anciennes dans les collèges défavorisés, comme nous l’avons fait, leur permet de réattirer les familles des classes moyennes. Nous encouragerons des projets éducatifs originaux et ambitieux dans les territoires les plus défavorisés. «  Il arrive quelques fois que les enjeux alimentaires l'emportent sur les considérations idéologiques.   » plaisante Bernard Poignant, ex-maire de Quimper et ancien conseiller intime de François Hollande. Didier Guillaume tire de l'épisode une nouvelle réputation peu flatteuse, ainsi que des inimitiés dans son ancienne famille. Pis, ce faux-départ engendre chez l'ancien maire de Bourg-de-Péage un profond mal-être, couplé à «  de lourds problèmes familiaux  », confie l'un de ses proches. «  Il était au fond du trou, confie Jean Glavany, ex-ministre de l'Agriculture de Lionel Jospin, dont Didier Guillaume fut le conseiller rue de Varenne. Les services de l'État et la Fédération française lui ont menti ! Ils lui avaient dit que c'était payé. Ne croyez pas que Didier était fier d'avoir finalement refusé : il était honteux de revenir la queue entre les jambes, il était effondré de s'être contredit, alors qu'il avait annoncé son retrait à tous les habitants de la Drôme. Il savait que ça porterait un coup terrible à sa crédibilité. » Alors, outre cette déprime, n'est-ce pas finalement aussi à ceux qui lui ont fait miroiter un salaire que Guillaume doit son maroquin tant attendu ? Je pense que la République centrafricaine mérite que toutes les bonnes volontés se fédèrent, et encore une fois dans le respect des autorisations ou des régimes de sanctions qui ont pu être décidés par les organisations internationales. Mais quand vous dites « toute manipulation intéressée de puissances opportunistes serait inerte, indigne ». Vous évoquez un pays en particulier ? C’est un avertissement vis-à-vis de tous ceux qui pourraient s’ingénier à mettre en œuvre ce type de procédé. L’accord de paix du 6 février sera-t-il le bon ? Pour l’instant, il tient. Et les Centrafricains veulent y croire ! Le 17 février 2011, débutait la révolte qui a mis fin à 42 ans de règne de Mouammar Kadhafi, en Libye. En Algérie, le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans, est candidat pour un cinquième mandat. Le roi d'Espagne était en visite à Rabat. Mohammed VI et Felipe VI ont signé onze accords bilatéraux. Aux Comores, le président sortant a choisi d'anticiper les élections. L'Onu est-elle dépassée par la multiplication des attaques terroristes au Mali et au Burkina ?

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